
Au XVIIIème siècle, les armateurs et les architectes présentaient au roi, pour acceptation, une maquette “ouverte” du vaisseau à construire (uniquement la charpente boisée). Cette maquette est dite d’arsenal car le bâtiment était construit dans un des arsenaux du roi.
Pour respecter l’esprit des charpentiers navals d’antan, Art-Mélioration se replonge dans leurs techniques de construction en n’utilisant que des outils manuels : limes, scie à chantourner, ciseau à bois, rifloirs…
Toutes les œuvres, proposées par Art-Mélioration, sont issues des plans de la collection archéologie navale.
Art-Mélioration, lorsqu’elle travaille avec une équipe des “Compagnons de la Lime”, prépare l’entièreté des pièces avant de les installer sur leurs étaux.
Les essences sont nobles : poirier, noyer, buis, olivier, ébène, châtaignier..
Le revêtement de certaines coques est constitué de plaques de cuivre du type “clinquant” en 7/100, découpées selon des dimensions bien précises et martelées, puis vieillies à l’ancienne. (ammoniaque, acide chlorhydrique).
- Tout l’accastillage est usiné à la lime, rifloir et au papier de verre.
- Les cordages font l’objet d’un travail sur un métier à commettre, fait “maison” dont certains sont gainés.
- Les voiles sont ouvragées à partir du tissu type “de vieille grand-mère”.